Jacques-Casimir Jouan, né dans une famille de cultivateurs à Saint-Christophe-du-Foc le 4 mars 1767, mort à Tréauville le 7 mars 1847, s’est distingué sur les champs de bataille de la Révolution et du 1er Empire.
Volontaire au 2e bataillon de la Manche en 1791, il est très vite promu lieutenant de grenadiers, puis capitaine deux ans plus tard. Chef de bataillon en 1807, servant sous les ordres du général Oudinot, avant de rejoindre la garde impériale de Napoléon Ier en 1810, il est nommé colonel-major du 1er régiment de voltigeurs en mai 1813 puis général de brigade en octobre 1813.
Les grandes batailles dans lesquelles il s’illustre sont Valmy, Iéna, Friedland et Wagram. Il participe à la guerre d’Espagne. Plusieurs fois blessé, il a le bras gauche emporté par un boulet de canon à la bataille de Dresde le 26 août 1813 .
Retiré de l'armée active, le général Jouan est nommé maréchal de camp et se voit confier le commandement du département de la Drôme en 1814, puis celui de l'Ardèche en 1815. Il prend sa retraite militaire le 1er juillet 1818. En août 1830, il est rappelé au service comme commandant de la place de Cherbourg.
En 1843, Il devient maire de Tréauville et le reste jusqu'à son décès dans sa propriété de La Houssairie, à 80 ans. Sa tombe entourée de grilles est visible dans le cimetière de la commune.
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